Voici ce que l'on appelle communément un manga très attendu. Un manga axé sur les seins, depuis le temps que l'on attend ça, il devrait être tellement plus connu, après tout c'est un sujet universel, drôle, mais toujours un peu émouvant, n'est-ce-pas ?
Sentez-vous, sentez-vous l'odeur de l'ironie planer dans les chaumières ?
Plus sérieusement, Blue Dragon est loin d'être un manga indispensable. Néanmoins, il reste facile à lire et passe assez facilement sans que l'on ai besoin de s'énerver comme des carpes - animaux très colériques de leur état - à chaque petit détail. Ce qui est déjà bien, c'est de ne pas avoir étiré l'histoire en long et en large jusqu'à faire beaucoup trop de tomes (j'adore Maid Sama ; mais l'histoire commence à devenir un peu longue avec 15 tomes, et c'est toujours pas fini....) et que cela devienne ennuyeux, nous avons droit à une petite série de 4 tomes. Je n'ai que les deux premiers en ma possession, et n'ai lu que le premier pour l'instant, mais ça me paraît un choix assez judicieux de la part de ce monsieur que je ne connais pas et d'un des auteurs de Death Note (rien que ça). N'est pas One Piece qui veut.
Je me rends compte maintenant que je n'ai pas grand-chose à dire sur Blue Dragon, parce qu'il ne m'a pas passionnée. Il ne va pas au bout des choses, je ne l'ai ni détesté ni adoré. Ce ne sera donc ni un défouloir, ni un répertoire de conneries groupiesques. Et l'histoire n'est pas très intéressante ni très creusée, c'est donc du moyen sous tous les angles. Ca fait passer le temps sans que l'on rentre dedans, ça fait partager l'univers sans que l'on soit à fond avec...
Blue Dragon n'est pas un mauvais manga en soi, c'est juste qu'il n'y a tellement rien à en dire ni penser que ça peut en devenir embêtant. Malgré un humour présent constamment, je n'ai pas souri une seule fois, et murène de murène de murène (je pense que vous avez compris ce que je voulais dire par là) pourquoi les seins ? Je me pose sérieusement des questions sur ce qu'avait bu l'auteur le jour où il a trouvé l'idée franchement. Le pire, c'est que ça commençait bien, c'était rapide, avec une ambiance particulière et l'histoire qui avance vite mais nan, paf fixette sur les poitrines des dames jusqu'à la fin de l'histoire.
En conclusion, si Blue Dragon est chiant, c'est à cause des seins. Si, si, cette phrase est normale.