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Lecture en cours : Race et histoire de Claude Levi Strauss Messages : 6033 Date d'inscription : 19/10/2011 Age : 25
Sujet: Un traître à notre goût • John Le Carré Lun 24 Juin - 23:04
Un traître à notre goût - John Le Carré • 8€
Résumé du livre
Printemps 2009. Sur l’île d’Antigua. Un oligarque russe, menacé par des rivaux avec l’appui duKremlin, décide de livrer sa connaissance intime des circuits internationaux du recyclage del’argent mafieux en échange de la protection des services secrets de sa Majesté et de la possibilitéd’être accueilli avec sa famille en Angleterre. L’oligarque, dépeint d’une manière qui lui attire, aumoins en partie, la sympathie du lecteur, mobilise à cet effet un jeune couple britannique envacances sur l’île et destiné à le mettre en contact avec les dits services. La passion du tennis les arapprochés. De l’île caribéenne à la finale Federer / Söderling à Roland Garros, en passant par lesrecoins feutrés des banques suisses et les paysages romantiques de l’Oberland bernois, la tramenarrative permet à l’auteur d’exposer avec une rage contenue, à la fois l’étendue des enjeuxéconomiques en question et la duplicité des acteurs dont le cynisme ne semble avoir d’égal que lacupidité ou la soif de pouvoir. « La parole a été donnée aux hommes pour dissimuler leurs pensées », disait Talleyrand. L’usage de la parole crée une aliénation chez les personnages. Il engendre une lutte entre les naïfs qui subissent cette aliénation et les cyniques qui l’exploitent à leur profit. La guerre est là au commencement et à la fin. Et toujours, elle broie les plus faibles.
Extrait
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Citations
«
Dima se tenait au centre du court, face à eux, les bras grands ouverts en un geste de bienvenue. Il portait un ras-du-cou bleu duveteux à manches longues et un bermuda noir qui lui descendait au mollet. Une visière faisait saillie tel un bec d'oiseau vert sur son crâne chauve déjà luisant sous le soleil matinal. Dans le même style que la Rolex incrustée de diamants, une chaîne en or avec une breloque d'apparence vaguement religieuse ornait son énorme cou : encore quelque chose qui brillait, qui déconcentrait.
Deux petites filles tristounettes d'environ 5 et 7 ans, portant chapeau de soleil et robe sombre, serrées l'une contre l'autre ...
Deux adolescents blonds, couverts de taches de rousseur, en tenue de tennis ...
Et tous d'un sinistre ! Comme si on les avait tirés du lit à coups de pied dans le derrière pour les traîner là en guise de punition.
Quant aux adultes, ils semblaient tellement hors normes, tellement grand, tellement différents, qu'ils auraient pu sortir tout droit de La Famille Addams.
Et assise bien sagement à l'écart (à l'écart comme un fait exprès, aurait-on pu croire), il y avait une jeune beauté de 15 ou 16 ans avec des cheveux de jais jusqu'aux épaules, un chemisier et une jupe bleu marine d'écolière au-dessous du genou. Elle n'avais l'air liée à personne. La belle Natasha, fille de Dima mais pas de Tamara.
Elle s'est retournée discrètement et son regard était tombé sur une femme fantomatique drapée de noir de la tête aux pieds. Quelques mèches blanches parsemaient ses cheveux, noirs eux aussi et serrés en chignon. Sa bouche aux commissures tombantes semblait n'avoir jamais souri. Et sur la poitrine, cette croix orthodoxe en or avec la barre ne plus, là, mais alors taille XXL ! »