Argh, je double-post mais ça y est, j'ai fini !
Ce livre, je n'aurais jamais pensé le lire. Tout simplement parce que je ne voulais pas le commander, mais je le voulais. Les chances pour que le retrouve dans l'une des deux librairies où je me rends couramment étaient infimes. Et puis, je l'ai vu, d'ailleurs j'ai eu du mal car il est vraiment petit - cent-vingt pages, tout au plus - dans un compartiment quasiment vide. Je me suis littéralement jetée dessus. Je l'ai attrapé, et je ne l'ai plus lâché. La partie embarrassante de l'histoire est que quelqu'un m'avait vue et que ce n'était pas franchement une situation me mettant à mon avantage, mais là n'est pas le sujet.
J'ai du mal à en parler sérieusement, ici. Je ne sais pas, il ne se passe pas grand-chose. Ce n'est pas de l'action à proprement parler. Mais c'est super beau. Ça faisait longtemps que je n'avais pas ressenti ça en lisant un livre. Il est vraiment beau, l'histoire est bien construite. Lorsque tu le lis, tu es coupé du monde extérieur. Il est aussi vraiment bien écrit ; j'ai vraiment adoré. Je n'arrive pas à en parler objectivement, se fier à mon avis n'est pas la meilleure idée - parce que franchement, à voir ce que pensent les autres des livres que j'aime... - qui soit. Mais si je devais en conseiller un, ce serait celui-là. En plus, il est vite lu : 114 pages, en une heure c'est terminé. Ce serait idiot de passer à côté de ça, non ? Donner une heure de son temps pour le lire, c'est vraiment peu pour une petite perle comme celle-ci. Oui, je fais ma chieuse (pour changer) mais quand j'aime il faut que je vois si je suis la seule à le penser et s'il faut que je redescende sur terre. Mais il est génial, lisez-le, encore et encore si vous le pouvez. C'est une merveille.
J'ai même failli verser ma larme. Pas parce qu'il y a un moment ou un autre plus beau qu'un autre, mais plutôt pour l'ensemble. Un ensemble tellement beau.
Maintenant, faisons un rapide passage sur les personnages.
Parlons du héros, Raphaël. En réalité, il ne s'appelle pas comme ça, c'est une des particularités du roman : le narrateur est anonyme. Du coup, j'ai décidé de lui donner un nom, et je trouvais que "Raphaël" lui allait bien. Raph est un gars qui a une vision de ce qui l'entoure très juste. Et surtout, il écrit merveilleusement bien. Sans en faire trop, non plus, mais pour ceux qui ont lu mon avis de quatre kilomètres de long sur "Et si c'était vrai" de Marc Levy, ils sauront que les gens qui écrivent en faisant trop de manières et en lâchant une métaphore toutes les trois secondes, ça m'énerve royalement. Bref, coupons court sur cette phrase digne d'une rageuse voulant remuer le couteau dans la plaie de ceux qui aime. J'ai adoré ce personnage.
Du côté des autres, j'ai envie de dire que l'on ne peut pas vraiment s'y attacher. Excepté le père, peut-être. En fait, les personnages que nous croisons au long de l'histoire sont tous importants. On ne peut pas les détester, pour moi.
Au fait, ça va peut-être vous surprendre, mais ce qui m'a convaincu de l'acheter, alors que ça faisait des mois que je le cherchais après avoir lu le résumé, c'est la première page. Mais rassurez-vous, le reste du livre est bien différent. En voyant la première phrase on pourrait craindre un livre de rageux qui ruminera sur ça tout le temps sans voir plus loin que le bout de son nez, mais non. Alors, ruez-vous dessus. Il est génial.
Je donne la note de 20 souvenirs sur 20 ! Hé oui, rien que ça.
Le point positif : Je pense qu'il n'y en a pas un en particulier, c'est le tout qui fait que ça fonctionne. Mais si je devais en trouver un, je dirais peut-être le héros.
Le point négatif : Je dois vraiment en trouver un ?