J'ai longtemps hésité à lire ce livre.
A chaque fois que je l'ouvrais et que je voyais 928 pages je me découragée et le refermé.
Et puis, j'ai décidé de le lire en vacance.
Et je me suis régalée.
Salem, c'est l'histoire d'une ville hanté par le mal.
Moi, les maisons hantées, les histoires d'amours et les vampires c'est vraiment mon truc.
Mais je ne m'attendais pas du tout à quelque chose comme ça.
Dans ce livre il est question de vampires
Pas des vampires à la Edward non non non.
Là on a du bon vieux vampire qui boivent le sang des gens, brûle au soleil et dorment dans des cercueils.
Dès le départ, on sait que quelque chose cloche dans cette ville.
Si je ne savais pas que ce livre parlait de vampires j'aurais pensé à un retour d'Hubert Marsten près à faire de la vie des habitants de Salem un véritable enfer.
Mais finalement, j'ai bien aimé le fait que Stephen King part sur un tout autre chemin.
L'histoire, d'après ce que j'ai compris, commence par la fin.
Et autant dans Carrie que dans Salem on lit cette fin sans avoir aucun indice sur l'histoire.
Dans cette partie on ressent déjà l'angoisse des 2 protagonistes mais on ne sait pas du tout pourquoi.
Par la suite, on arrive à Salem avec Ben, le personnage principal.
Et l'histoire commence tout de suite.
Les choses angoissantes s'enchaînent sans qu'on est le temps de se reposer.
Et la fin est stupéfiante.
Je ne m'y attendais pas du tout.
Je m'attendais à une partie mais pas à l'autre.
Et puis j'étais là « C'est tout ?
C'est fini ? »
Assez bizarre comme fin.
C'est la première fois que je vois ça.
Des scènes coupées dans un livre ?
Et certains passages apportent un plus à l'histoire.
Comme quand le père Callahan raconte à Matt « l'histoire » de l'église.
Je pense que ça aurait été vraiment pas mal de le mettre dans le livre.
Côté personnages, comme dans chaque livre de King, aucun ne m'a énerver.
Ben ne m'a pas tapée sur les nerfs, et pourtant c'est le personnage principal.
Mon personnage préférait est quand même Mark.
Il est courageux, ne s'apitoie pas sur son sort et il est tellement mignon.
On le mangerait tout cru.
Mais à certains moments je me suis dit « Mais laissé tranquille bordel, c'est qu'un gamin »
Déjà, il m'a fallu du temps pour calculer que Mark était un gamin.
Pourtant, Barlow et Straker aime bien l'appeler « Petit monsieur, Jeune homme... »
Et pourtant ça ne m'a même pas tilter que Mark pourrait être un enfant.
Il a fallu que je vois le mot « enfant » pour enfin comprendre ^^'
J'ai aussi beaucoup aimé Barlow & Straker.
Vraiment cruel à souhait.
Et puis j'ai tendance à bien aimer les méchants.
Finalement, même si j'ai longtemps hésité à le commencer, je me suis vraiment régalée et il restera dans les annales.