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Lecture en cours : Race et histoire de Claude Levi Strauss Messages : 6033 Date d'inscription : 19/10/2011 Age : 25
Sujet: Le Meurtre de Roger Ackroyd • Agatha Christie Sam 26 Avr - 15:38
Le Meurtre de Roger Ackroyd - Agatha Christie • 5.30€
Résumé du livre
Cela fait tout juste un an que le mari de Mrs Ferrars est mort. D'une gastrite aigüe. Enfin, c'est ce qu'il semble. Après tout, les symptômes de l'empoisonnement par l'arsenic sont presque les mêmes... Hier, Mrs Ferrars est morte à son tour. Une trop forte dose de véronal. Suicide ? Allons donc ! Elle était encore jeune et très riche... Et puis, aujourd'hui, Mr Ackroyd a été assassiné. Cette fois, le doute n'est pas permis. Mais pourquoi ? Bien sûr, Mrs Ferrars et Mr Ackroyd paraissaient fort bien s'entendre. Surtout depuis la mort du mari. Mais de là à dire... Non, ce n'est pas possible... En tout cas, ce n'est pas si simple...
Extrait
Petit déjeuner en famille Mrs Ferrars mourut dans la nuit du 16 au 17 septembre, un jeudi. On me fit appeler le vendredi matin à 8 heures précises, soit quelques heures après sa mort. Je ne pouvais bien évidemment plus rien pour elle. Il n’était guère plus de 9 heures quand je regagnai mon domicile. J’entrai par la porte principale et pris tout mon temps pour suspendre mes vêtements au portemanteau du vestibule. Mon chapeau d’abord, puis le pardessus léger dont j’avais jugé prudent de me munir. Les matinées sont fraîches, au début de l’automne. Je m’attardai à dessein, assez préoccupé je l’avoue, pour ne pas dire inquiet. Je n’irais pas jusqu’à prétendre qu’à cet instant, je prévoyais déjà les événements que me réservaient les semaines suivantes. J’en étais même fort loin. Mais mon instinct me soufflait que ma tranquillité était gravement menacée. De la salle à manger, située sur ma gauche, me parvint un bruit de tasses entrechoquées, puis la toux brève et sèche de ma soeur Caroline, et enfin, sa voix. — C’est toi, James ? Question superflue : qui d’autre cela pouvait-il être ? Mais c’était bien à cause de Caroline que je m’attardais ainsi, et non sans raison. S’il faut en croire Kipling, la devise de la gent mangouste tiendrait en quatre mots : « Va, cherche et trouve. » Et selon moi, la mangouste conviendrait parfaitement comme emblème à ma soeur Caroline, à supposer qu’elle s’inventât des armoiries. Quant à la devise, le dernier mot suffirait. Caroline n’a jamais besoin d’aller nulle part : elle trouve. Sans bouger de chez elle ni faire le moindre effort. Comment s’y prend-elle ? Je l’ignore mais c’est un fait : rien ne lui reste caché. Ou bien peu de chose. J’incline à croire que domestiques et livreurs lui servent d’agents de renseignements. Et quand elle sort, ce n’est pas pour aller aux nouvelles mais pour les diffuser – autre de ses talents, qu’elle exerce avec un brio confondant. C’était d’ailleurs ce dernier trait de caractère qui causait chez moi l’hésitation dont j’ai parlé. Que je communique à Caroline le moindre détail sur le décès de Mrs Ferrars et, en une heure et demie tout au plus, la nouvelle aurait fait le tour du village. En tant que médecin, il va de soi que je suis tenu au secret professionnel. J’observe donc envers ma sœur une discrétion rigoureuse. En pure perte, il faut bien...
Citations
« - Il y a certains moments, je regrette terriblement mon ami Hastings. [...] Dans les affaires difficiles, il était toujours à mes côtés et il m'a bien souvent aidé, oui, bien souvent. Il avait le chic de découvrir la vérité comme par hasard, et sans même s'en rendre compte, bien entendu. Il laissait échapper une remarque saugrenue... et c'était justement cette remarque qui me mettait sur la voie. »