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Lecture en cours : Race et histoire de Claude Levi Strauss Messages : 6033 Date d'inscription : 19/10/2011 Age : 24
Sujet: La Planète des Singes • Pierre Boulle Mer 16 Mai - 14:00
La Planète des Singes - Pierre Boulle • 4,10 €
Résumé du livre
Y’a-t-il des êtres humains ailleurs que dans notre galaxie ? C'est la question que se posent le professeur Antelle, Arthur Levain, son second, et le journaliste Ulysse Mérou, lorsque; de leur vaisseau spatial , ils observent le paysage d'une planète proche de Bételgeuse: on y aperçoit des villes, les routes curieusement semblables à celles de notre Terre. Après s'y être posés, les trois hommes découvrent que la planète est habitée par des singes. Ceux-ci s'emparent d'Ulysse Mérou et se livrent sur lui à des expé-riences. Il faudra que le journaliste fasse, devant les singes, la preuve de son humanité…
Extrait
Il y avait plusieurs éléments baroques, certains horribles, dans le tableau que j'avais sous les yeux, mais mon attention fut d'abord retenue tout entière par un personnage, immobile à trente pas de moi, qui regardait dans ma direction.Je faillis pousser un cri de surprise. Oui, malgré ma terreur, malgré le tragique de ma propre position -j'étais pris entre les rabatteurs et les tireurs-la stupéfaction étouffa tout autre sentiment quand je vis cette créature à l'affût, guettant le passage du gibier. Car cet être était un singe, un gorille de belle taille. J'avais beau me répéter que je devenais fou, je ne pouvais nourrir le moindre doute sur son espèce. Mais la rencontre d'un gorille sur la planète Soror ne constituait pas l'extravagance essentielle de l'événement. Celle-ci tenait pour moi à ce que ce singe était correctement habillé, comme un homme de chez nous, et surtout à l'aisance avec laquelle il portait ses vêtements. Ce naturel m'impressionna tout d'abord. A peine eus-je aperçu l'animal qu'il me parut évident qu'il n'était pas du tout déguisé. L'état dans lequel je le voyais était normal, aussi normal pour lui que la nudité pour Nova et ses compagnons.Il était habillé comme vous et moi, je veux dire comme nous serions habillés si nous participions à une de ces battues, organisées chez nous pour les ambassadeurs ou autres personnages importants, dans nos grandes chasses officielles. Son veston de couleur brune semblait sortir de chez le meilleur tailleur parisien et laissait voir une chemise à gros carreaux, comme en portent nos sportifs. La culotte, légèrement bouffante au-dessus des mollets, se prolongeait par une paire de guêtres. Là s'arrêtait la ressemblance; au lieu de souliers, il portait de gros gants noirs. C'était un gorille, vous dis-je! Du col de la chemise sortait la hideuse tête terminée en pain de sucre, couverte de poils noirs, au nez aplati et aux mâchoires saillantes. Il était là, debout, un peu penché en avant, dans la posture du chasseur à l'affût, serrant un fusil dans ses longues mains. Il se tenait en face de moi, de l'autre côté d'une large trouée pratiquée dans la forêt perpendiculairement à la direction de la battue.Soudain, il tressaillit. Il avait perçu comme moi un léger bruit dans les buissons, un peu sur ma droite. Il tourna la tête, en même temps qu'il relevait son arme, prêt à épauler. De mon perchoir, j'aperçus le sillage laissé dans la broussaille par un des fuyards, qui courait en aveugle droit devait lui. Je faillis crier pour l'alerter, tant l'intention du singe était évidente. Mais je n'en eus ni le temps ni la force; déjà, l'homme déboulait comme un chevreuil sur le terrain découvert. Le coup de feu retentit alors qu'il atteignait le milieu du champ de tir. Il fit un saut, s'effondra et resta immobile après quelques convulsions. Mais je n'observai l'agonie de la victime qu'un peu plus tard, mon attention ayant été encore retenue par le gorille. J'avais suivi l'altération de sa physionomie depuis qu'il était alerté par le bruit, et enregistré un certain nombre de nuances surprenantes: d'abord, la cruauté du chasseur qui guette sa proie et le plaisir fiévreux que lui procure cet exercice; mais par- dessus tout le caractère humain de son expression. C'était bien là le motif essentiel de mon étonnement: dans la prunelle de cet animal brillait l'étincelle spirituelle que j'avais vainement cherchée chez les hommes de Soror.
Citations
"Vous voyez bien que l'esprit peut se perdre comme il peut s'acquérir."
Clarinou Editeur
Lecture en cours : Gone Messages : 1714 Date d'inscription : 22/12/2011 Age : 24
Sujet: Re: La Planète des Singes • Pierre Boulle Lun 4 Mar - 14:13
Ohhhh mon dieu *w* Je l'ai vu en film, et ... et .... et ....... J'ai pas aimé TT". Je vais sûrement pas lire le bouquin. Juste pas possible. Quelqu'un l'a lu ??