Je ne vais pas expliquer que j'ai détesté Parapal de long en large, plutôt pourquoi il y a plus de chances que je relise la saga Twilight entière par envie que j'achète le tome deux.
En lisant l'avis d'AnimeLand, j'ai été surprise de voir que l'on avait à peu près le même avis. Ce qui est rare comme un cochon unijambiste qui danse la macarena.
Le défi de faire un shojo de science-fiction m'intriguait (et m'attirait aussi) beaucoup. Les shojo matures, je n'en suis pas du tout familière ; je connais les mangas d'Hinako Ashihara quoi. C'est tout. Mais je les aime beaucoup. Alors, pourquoi Parapal se rate-t-il.
Les trois-quarts de Parapal sont divertissants. C'est un peu ridicule, pas toujours bien écrit et les personnages sont plutôt vides, mais ça se laisse lire. Les premières pages offrent en plus une expression que je devrais replacer souvent dans la vie de tous les jours "Tel un pet, on t'entend mais on ne te voit pas", dont la poésie rare me met la larme à l'oeil.
Non, le problème de Parapal c'est son dernier chapitre. Ok, la plupart des lecteurs trouvent en Parapal un petit bijou d'inventivité, disent qu'Animeland est à côté de la plaque... Bon, Animeland est souvent à côté de la plaque, mais le dernier chapitre, juste NON.
Je ne suis pas la seule à le reprocher, d'autres l'ont fait avant moi et mieux que moi, mais prononcer sur un ton anodin une phrase qui en gros veut dire "si t'as failli te faire violer c'est ta faute XPTDR", je peux pas. Et je ne suis pas un mouton d'Animeland (j'en parle beaucoup là quand même) étant donné que j'ai lu l'article après avoir lu le livre et posté mon avis sur Booknode (qui vous le constaterez comprend déjà ce point). L'auteur n'est pas à l'aise avec son sujet et ça se sent tout au long de l'histoire, mais là ça se sent vraiment trop. Peut-être que j'essaierai de lire un manga plus récent de l'auteur, en tous les cas je ne retenterai pas l'expérience Parapal.